Voici peut-être la partie la plus difficile.
En effet, les éléments visuels précités sont facilement identifiables, pour peu qu’on n’oublie pas de les vérifier. Pour le moteur, c’est plus délicat à évaluer et il restera des inconnues même après cette inspection. Le point principal consiste à savoir si le moteur est bloqué ou non… synonyme de temps et de frais potentiels importants.
Pour ce faire, je vous déconseille fortement d’essayer de lancer le moteur lors de votre inspection, par exemple en poussant le Solex comme un gosse émerveillé que vous êtes (situation que l’on rencontre malheureusement trop souvent lors des manifestations). Partez du principe que ce n’est plus de votre âge, que vous risquez la crise cardiaque et que de toute façon, le moteur ne fonctionne pas. En fait, vous risquez d’affoler votre cardiologue et d’abîmer irrémédiablement le moulin en voulant le démarrer à tout prix sans un minimum de précautions. Personnellement, je refuse même que le vendeur démarre le Solex qu’il vend, même chez un particulier! On ne sait jamais ce qu’il y a dans les durites et dans le réservoir… quant à l'argument « il marchait, je vous jure », nous diront simplement que c'est vrai pour 100% des machines au sortir des usines VéloSoleX, alors à quoi bon vouloir vérifier une fois de plus 😉
S’il ne fonctionne pas une fois rentrer à la maison et les réflexions bien fondées de Madame quant à cette nouvelle épave passées, rien de grave: il suffira de faire une partie de SoleXOPOLY, et roule ma poule:
Si le moteur est bloqué, cela peut bien entendu conduire à des frais importants: nouveau cylindre, nouveau piston + segments…
Comment savoir si le moteur est bloqué?
Ce n’est pas très compliqué. Le plus simple est d’essayer de faire tourner le volant magnétique à la main (sens horaire, face au volant), et s’il n’est pas accessible (à cause d’un pare-choc par exemple), vous pouvez essayer de faire tourner le Galet en glissant les doigts sous le moteur. S’il tourne, profitez-en pour évaluer la compression souvent synonyme de performance…
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La pompe à essence, dissimulée à l’avant du moteur sous les capotages, fait souvent défaut sur des modèles mal en point… ou est incomplète (colonnette manquante, « bille-clapet » supérieure absente de son logement, visserie incomplète, siège absent, durites manquantes).
La disponibilité est croissante avec les millésimes des modèles (compter 15€ pour une pompe complète de type 2200).
Si des billes absentes ne posent pas de problème (voir le Dossier technique « Pompe à essence »), en revanche l’absence de colonnette, de vis ou de durite est plus compromettante et il faudra dégotter ces pièces chez votre revendeur préféré.
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Parfois manquant, le carburateur est plus rarement troqué pour celui d’un autre modèle compatible.
Comme toujours, la loi de l’ancienneté rime avec prix élevés… Compter 25€ pour un carburateur de 3800 bien propre.
En revanche, la tôle écran de protection est elle très souvent absente et difficile à trouver dans un état correcte (trop souvent cabossée).
