Remontage du moteur

Maintenant que c'est tout beau et qu'on a toutes les pièces disponibles, il s'agit de remonter le bouzin!

On commence par le vilo est ses deux roulements neufs (dont un C3 pour éviter un hyperstatisme sur le vilo).

 

Notez le drôle de petit trou en bas de carter. Il débouche dans l'alésage de vis (le seul non débouchant). J'imagine qu'il doit s'agir un drain pour vider le bas moteur lors des maintenances ne nécessitant pas une ouverture totale. Si quelqu'un a des infos, je suis preneur 😉

 

On met en place le nouveau joint:

 

Bien entendu, le joint à rétrécis… on va donc le couper en deux en bas et faire la liaison manquante à la pâte bleue. On privilégie ainsi le raccordement et donc l'étanchéité au plan de joint supérieur.

Voilà pour cette première partie.

 

On attaque ensuite la carter et la cahine. On commence par un autre joint (ne faites pas comme moi, ne l'oubliez pas sous peine de tout ressortir…)

 

Ensuite, comme évoqué lors du démontage, on va donner du mou sur la grosse noix en contre appuis du galet afin de pouvoir emmancher la petite roue d'engrenage avec la cahine bien à plat, en évitant les tensions non nécessaires qui gêneraient le montage:

 

Voilà; on n'oublie pas la clavette ni le circlip (encore une fois, ne faites pas…).

On en profite, avant de refermer, pour mettre les 30cm3 d'huile de transmission; c'est plus cool que d'essayer de l'enfiler ensuite par le bouchon de remplissage microscopique;

 

Pour la fermeture, le joint passe, juste… mais il s'avère rapidement qu'il fuit! et vas-y que je démontre (juste une troisième fois) pour mettre de la pâte bleue ici aussi… Bref, ça donne ça:

 

On habille le cylindre de son joint inférieur:

 

et on le monte, ainsi que le culasse avec entre les deux un joint tout neuf.

Ensuite, direction le cadre:

 

Ne restera plus que l'allumage (deux vis) et les essais… autant dire que c'est pô fini, mais en attendant, c'est à vous de jouer 😉